Empire

Général Boussart

Référence : GLBOUSSART

André Joseph Boussart, né le 13 novembre 1758 à Binche (Province de Hainaut) et mort le 11 août 1813 à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), était un militaire français d'origine belge .

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André Joseph BOUSSART

André Joseph Boussart, né le 13 novembre 1758 à Binche (Province de Hainaut) et mort le 11 août 1813 à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées), était un militaire français d'origine belge .
Il était issu d’une famille ancienne dans la carrière des armes .
Boussart s'enrôla fort jeune dans les troupes autrichiennes.
Il était sous-officier dans un corps de cavalerie, lorsqu'en 1789 les provinces belges se soulevèrent pour conquérir leur indépendance.
Ayant pris parti pour les insurgés, il reçut d'eux le commandement d'une compagnie.
Cet acte de patriotisme l'obligea trois ans après à se réfugier en France, afin d'échapper aux vengeances des agents de l'Autriche victorieuse.
Il alla prendre du service en France, y fut bientôt capitaine (1er octobre 1791) et comme tel, placé dans le régiment de dragons du Hainaut.
Sa conduite à Jemmapes lui valut le grade de lieutenant-colonel dans le même corps (1er mars 1793), puis celui de chef d’escadron dans le vingtième régiment de dragons français qui fut formé en grande partie de volontaires belges.
Il passa ensuite à l’armée d’Italie et fit, sous le général Bonaparte, ces immortelles campagnes qui révélèrent une transformation dans l’ancien système de guerre.
A Mondovi, Boussart exécuta une charge audacieuse et reçut trois blessures en se frayant un chemin à travers l’ennemi. Au passage de l’Adda, il se jeta dans la rivière avec ses escadrons, atteignit l’autre rive à la nage et dispersa l’ennemi; à Lodi, à Castiglione, à Rivoli, partout il se fit remarquer par une intrépidité que rien ne pouvait arrêter. Le général Bonaparte, qui l’avait apprécié, le nomma chef de régiment et le désigna pour l’accompagner en Egypte
Boussart, qui avait été fait baron de l’empire, obtint enfin le grade de général de division (15 mars 1812), mais les vingt-trois blessures dont il portait les cicatrices avaient miné sa constitution; il fut obligé de quitter l’armée pour aller à Bagnères où il mourut, laissant une grande réputation de bravoure et d’intrépidité, attestée par tous les historiens de l’empire.
Boussart avait eu douze chevaux tués sous lui!