Empire

Maréchal Berthier

Référence : MLBERTHIER

Louis-Alexandre Berthier, Prince de Neuchâtel et Valangin, prince de Wagram (né à Versailles, le 20 novembre 1753, mort à Bamberg, le 1er juin 1815), est un maréchal d'Empire.

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  • Marechal Berthier etain

Louis Alexandre BERTHIER
Prince de Neuchâtel et Valengin - Prince de Wagram

Les dispositions du jeune Alexandre pour la topographie et l’organisation sont telles qu’il est nommé ingénieur géographe à 13 ans. Lieutenant à 17. il ne quittera plus l’Etat Major.
Comme Major Général de la Garde Nationale, il assure la protection de la famille royale (favorisant même la fuite des tantes du Roi).
En Italie, Bonaparte s’attache cet homme infatigable qui deviendra le Chef d’Etat Major irremplaçable de la Grande Armée.
Napoléon le combla d’honneurs et de titres, mais ne le ménagea pas sur le plan personnel, se moquant de sa liaison avec Madame VISCONTI (qu’il lui avait interdit d’épouser) et de sa manie de se ronger les ongles.
Mais, si le Maréchal excellait dans l’ordonnancement des armées jusqu’au moindre détail, il n’avait pas le sens du commandement. Lors de la campagne d’Autriche, les erreurs qu’il commit dans ce rôle le firent renvoyer à ses cartes et à ses tableaux d’effectifs.
Malgré le titre de Prince de Wagram décerné pour sa brillante préparation de la bataille, l’affection qu’il portait à Napoléon se refroidit ; le Maréchal se lassa de la guerre, au point que pendant la retraite de Russie. L ‘Empereur menaça de le « faire fusiller à la tête de l’armée » parce qu’il prétendait rentrer en France avec lui.
Rien d’étonnant alors à son ralliement à Louis XVIII qui le nomma Capitaine des Gardes du Corps. Ce qui fit beaucoup rire Napoléon à son retour : « Pour toute punition, je veux le voir dans son habit de Capitaine des Gardes ».

Mais BERTHIER préféra s’exiler à BAMBERG où il finit, désespéré, par se jeter par la fenêtre de son château.
Pourtant, après  Waterloo, il eut le plus bel hommage posthume et le pardon total de Napoléon qui dit simplement : « Si j’avais eu BERTH1ER, je n’aurais pas eu ce malheur ! ».