Empire

Général Blücher

Référence : GLBLUCHER

Feld Maréchal Gebhard Leberecht von Blücher (16 décembre 1742, Rostock dans le Mecklembourg - 12 septembre 1819), prince de Wahlstatt, était un général et feld-maréchal prussien qui commanda l'armée prussienne contre Napoléon Ier à la bataille de Waterloo en 1815.

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  • Marechal Blucher etain

GEBHARD LEBERECHT
Prince Blücher von Wahistatt - Feld Maréchal

En langue allemande, le mot Vorwärts signifie "en avant", cet adverbe volontaire et agressif était le surnom donné au général Blücher par ses soldats.
C'est le type même du soldat de métier; ce Mecklembourgeois s'engage très jeune au service de la Suède, mais il est fait prisonnier par les Prussiens qui l'incorporent dans leur armée. Nommé capitaine, il se distingue par des coups de main hardis lors de la campagne du Rhin (1794-1795), ce qui lui vaut le commandement d'un corps d'armée avec le grade de général, lors de la guerre contre la France en 1806.
Sa valeur, reconnue le fait accéder au poste de commandant en chef des troupes russo-prussiennes. Il contribue largement à la victoire des alliés à Leipzig et, après avoir culbuté Marmont le 17 octobre 1813, il fait sa jonction avec Bernadotte, passé dans le camp des ennemis de la France.
Elevé au rang de Feld-Maréchal, il passe le Rhin le 1er janvier 1814, est vainqueur à La Rothière, mais se fait battre à Champaubert et Montmirail.
1815, la morne plaine; au cours d'un sévère accrochage entre les deux cavaleries, l'intrépide meneur d'hommes est renversé sous son cheval, atteint par un coup de feu. Les cuirassiers du 9ème régiment, conduits par le général Milhaud passent à côté de lui sans le voir; son aide de camp, le comte Nostiz le dégage et le fait ramener par deux Ulhans, suspendu au mors de leurs deux montures. Le sort de la bataille de Waterloo eût put être changé à cet instant si le brave "Vorwärts" avait été fait prisonnier! 
Le 18 juin, date fatidique pour l'Empire, l'armée prussienne, qui a cessé de reculer vers le Nord-Est, marche rapidement pour se réunir aux anglais de Wellington, sans être inquiétée par le corps du maréchal Grouchy; en se rendant maître de Plancenoit, l'indomptable général sépare la droite française du gros de l'armée, et assure ainsi la victoire finale. Soudain, joyeux, il dit : "Grouchy, c'était Blücher!"
Le vrai vainqueur de Waterloo ne fut pas Wellington, mais Blücher, congratulé le soir par son camarade à la Belle-Alliance, servi par son patriotisme, son courage, mais aussi sa chance!