Samourais
Le mot signifie « celui qui sert ». Le samouraï est au service d’un seigneur. Il est uni à ce seigneur par un code qui exige une loyauté absolue.
L’histoire de la civilisation Samouraï s’étend pour la période la plus intéressante, du XIIème au XIXème siècle, époque durant laquelle les rivalités entre les familles prépondérantes, et les luttes contre l’empereur et le pouvoir central, nécessitèrent la présence d’une caste de guerriers courageux, disponibles et bien entraînés. Au moment où les Etats d’Europe commençaient à asseoir des dynasties de monarques éclairés, le Japon, était dominé par des communautés de soldats dont les Samouraï furent l’exemple type. Ces hommes, généralement d’origine paysanne, recevaient en récompense de leurs services, des terres libres d’impôts, qu’ils prirent l’habitude de confier à leur Daimyo, seigneur propriétaire féodal, qui en contrepartie, les employait comme soldats vassaux ; ceux-ci, officiers ou subordonnés s’intégrèrent dans une société hiérarchisée jusqu’à l’extrême, partant de l’empereur et des Shogun (généralissime), pour arriver aux basses classes des paysans, des hors-caste, des geisha et des Ronin (Samouraï non inféodés à un seigneur), en passant par les bourgeois, les fonctionnaires et les marchands. La caste militaire des Samouraï se caractérisait par une totale loyauté envers leurs maîtres et une fidélité exemplaire à leur code d’honneur, le Bushido.
La guerre, devenue une forme d’art, faisait de l’homme au combat une sorte de héros, se plaçant au-dessus des autres hommes, inscrit dans une tradition de bravoure et de vaillance qui se perpétue à travers les siècles ; ainsi considérant la fleur mythique de cerisier comme la plus noble, le soldat japonais pourra dire : « entre toutes les fleurs, la fleur de cerisier, entre tous les hommes, le guerrier… ».