Empire

Général Caulaincourt

Référence : GLCAULAINCOURT

Armand Augustin Louis, marquis de Caulaincourt, duc de Vicence (Caulaincourt, le 9 decembre 1773 — Paris le 19 février 1827) fut un militaire et diplomate français.

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Duc de Vicence

Armand de CAULAINCOURT

Général Marquis

Né à Caulaincourt, le 9 décembre 1773

représenté en grand costume de gala de Grand Ecuyer de la maison de l'Empereur
Né le 9 décembre 1773, précisément à Caulaincourt, dans l’Aisne. C’est un officier d’ancien régime, sous-lieutenant au régiment Royal. Etranger au moment de la prise de la Bastille. Volontaire dans la Garde de Paris en 1792, puis nommé chef d’escadron au 16ème chasseurs, il est finalement destitué comme noble, mais le général Hoche qui apprécie son caractère franc et loyal ainsi que ses qualités d’organisateur militaire, l’attache en 1795 à son état-major. Il est chargé de mission à Saint-Petersbourg, en 1800 après avoir servi à l’armée du Rhin. Le Premier Consul le remarque alors et en fait l’un de ses aides de camp ; on pourra peut-être lui reprocher d’avoir participé à l’arrestation du Duc d’Enghien, mais l’Histoire lui rendra justice plus tard lorsqu’on connaîtra les circonstances exactes de cette pénible affaire. Il est néanmoins promu, général de brigade en 1803, Grand Ecuyer de la maison impériale, (et à ce titre, il s’occupe effectivement des écuries de Napoléon), et enfin, en 1805, général de division. Deux ans plus tard, il remplace Savary comme ambassadeur de Russie, où il déploie une activité sans bornes, usant avec bonheur de son talent de diplomate et de cette faculté qu’il a de tout dire en peu de mot. Il éprouve un réel chagrin, lorsque le général Auguste, Caulaincourt, son frère, est tué à la Moskova, impassible cependant malgré les larmes, qui roulent sur son visage, il refuse de se retirer du champ de bataille, comme l’Empereur le lui proposait. Il accumule bientôt toutes sortes de fonction : Sénateur, Grand Maréchal du Palais, ministre des affaires étrangères en 1813, plénipotentiaire aux congrès de Prague et de Chatillon, il remplace successivement Duroc, Haret et Talleyrand.
Sa fidélité à Napoléon lui vaut d’être proscrit à la seconde restauration, mais les amitiés qu’il a conservées dans la noblesse lui permettent de rentrer en France et de se faire admettre à la retraite en Août 1815.
Il avait été fait Duc de Vicence en 1808, en récompense de son zèle et de sa loyauté, et ce grand serviteur de l’Empire, cet homme aimable et généreux va s’éteindre à Paris le 19 février 1827, âgé de 54 ans.