Empire

Murat Roi de Naples

Référence : MURATROI

Joachim Murat, né le 25 mars 1767 à Labastide-Fortunière, près de Cahors, dans le département du Lot et mort le 13 octobre 1815 à Pizzo (Calabre) est un maréchal d'Empire, de 1806 à 1808 grand-duc de Berg et de Clèves, prince français et roi de Naples de 1808 à 1815.

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Joachim Murat

Roi de Naples et des Deux-Siciles

Nommé  Maréchal d'Empire le 19 mai 1804
Fait Prince français avec qualification d'Altesse Impériale
Grand Amiral de l'Empire en 1805
Lieutenant-Général de la Grande Armée en 1812

Joachim MURAT – Roi de Naples et des Deux-Siciles
Nommé  Maréchal d’Empire le 19 mai 1804, fait Prince français avec qualification d’Altesse Impériale
Grand Amiral de l’Empire en 1805 - Lieutenant-Général de la Grande Armée en 1812
Ce fils de paysan du Causse de Gramat, était promis par le destin, à la plus grande élévation.
Quelle fierté pour sa mère, Jeanne Loubières, de regarder son fils soudain devenu roi. Bien sûr, ce n’était qu’un petit royaume et son trône était dû plutôt à son impériale parenté qu’à ses mérites politiques.
Car Murat ne fut jamais autre chose qu’un soldat. On dirait aujourd’hui un « baroudeur ». Il ne sera jamais à l’aise dans les grands commandements mais excellera à la tête d’une charge de cavalerie, qu’il mènera avec le plus grand mépris du danger, seul en avant de tous. Il sera surnommé le dieu de la cavalerie. Sa bravoure exceptionnelle s’accompagnait d’un sens certain du théâtre et d’un goût prononcé pour le panache.
C’est la raison pour laquelle il collectionnait les tenues extravagantes et les plumetis compliqués. Au matin d’une bataille, son Empereur de beau-frère, le voyant arriver dans un de ses costumes d’opérette, le pria de bien vouloir se changer : « Allez, Monsieur, vous habiller en Maréchal de France… »

LES ETAINS DU PRINCE l’on représenté au faîte de sa gloire, dans son célèbre uniforme de Roi de Naples.

Glorieux il vécut, brave il mourut, commandant lui-même le feu de son peloton d’exécution, demandant seulement aux soldats d’épargner son visage.
Son corps fut jeté à la fosse commune.