Empire

Général Claparède

Référence : GLCLAPAREDE

Michel Marie Claparède, général français, né le 28 août 1770 à Gignac (Hérault), mort le 23 octobre 1842 à Montpellier.

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Général Michel Marie Claparède

«Claparède, brave militaire, couvert de blessures, bon camarade et, généralement aimé» d’après Ferensac. Il est né à Gignac, dans l’Hérault, le 28 août 1770. Il est volontaire en 1793, participe à l’expédition de Saint-Domingue, et il est élu le 22 novembre 1793 lieutenant-colonel, après avoir servi au 4ème bataillon de l’Hérault, puis aux armées des côtes de Cherbourg, et aussi en Italie où il commande la place de Gênes en 1779.
Avant de servir sous Leclerc, il est chargé des services secrets de l’armée du Rhin et participe à la bataille de Hohenlinden. Revenu malade de son séjour dans les Antilles, il est incorporé à la division des grenadiers d’Oudinot, après avoir été en 1802 élevé au grade de général de brigade. Il se distingue à Ulm et à Austerlitz où il organise la défense du fameux Santon, aux côtés de l’Empereur qu’il suit pendant la campagne de Prusse, où sa conduite admirable à Saafeld et à Iéna lui vaut les grosses épaulettes d’or de général de division, en 1809. Comme beaucoup d’autres officiers, il est envoyé en Espagne après avoir un temps séjourné en Pologne où il se familiarise avec une arme inconnue en France, la lance, qui va devenir le symbole des Polonais, admis dans la Grande Armée.
En 1809, il reprend la tête des grenadiers d’Oudinot pendant la campagne d’Autriche où il brille à la prise de Landshut et de Ebersberg, « un des plus beaux faits de l’histoire » selon le bulletin de la Grande Armée. Il est blessé à Essling et à Znaim, ce qui ne l’empêche pas de reprendre du service en Espagne en 1810 et en 1811 où il est présent à la bataille de Fuentes de Onoro.
En 1812, au vu de son expérience des troupes polonaise, il est nommé commandant chef de ces soldats exceptionnels qui avaient choisi de se mettre au service de la France. Il est de nouveau blessé, lors du passage de la Bérézina.
Malgré tout, en 1813, pendant la campagne de Saxe, on le retrouve à la tête de ses fidèles Polonais ; mais lorsque Dresde capitule, il est fait prisonnier. Rentré en France fin 1814, il se rallie à Louis XVIII qui le nomme inspecteur général de l’infanterie en 1817 et Pair de France en 1819. Il meurt le 23 octobre 1842 à Montpellier, après avoir rallié la monarchie en 1830.

Les Etains du Prince ont reproduit ce personnage en figurine sabre au clair.