Empire

Bicorne de Napoleon (sous cloche en plexiglas)

Référence : BICORNE

Bicorne de Napoleon surnommé "le petit chapeau"

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« Te voilà, Légendaire ! » lance à l’adresse du « petit chapeau » le prince de Metternich dans une scène célèbre de L’Aiglon de Rostand.


Dans l’imaginaire collectif, Napoléon et son chapeau ne font qu’un. Jamais symbole n’a mieux représenté un personnage historique. Bonaparte l’adopte dès le Consulat au moment où il compose sa silhouette. Il opte pour deux uniformes militaires, ceux des grenadiers à pied et des chasseurs à cheval de la Garde, mais choisit de porter le chapeau bicorne d’une façon personnelle. Alors que la plupart des officiers le portent « en colonne », perpendiculairement aux épaules, Napoléon le porte « en bataille » c’est-à-dire les ailes parallèles aux épaules. Cette tenue simple et sobre tranche avec les uniformes chamarrés des grands officiers et leurs chapeaux emplumés. Elle lui assure d’être immédiatement reconnu par ses troupes sur les champs de bataille.

L’un des plus anciens chapeaux connus est celui porté par le Premier Consul à la bataille de Marengo et conservé aujourd’hui au musée de l’Armée. Jusqu’à la fin de l’Empire, les formes et les dimensions varient un peu certes, mais l’aspect général reste le même. Tout comme le chapelier Poupard, ce dernier livrait chaque année quatre chapeaux dit « chapeau français », en feutre ou castor noir, sans autre ornement qu’une cocarde tricolore glissée dans une ganse de soie avec bouton.
Napoléon disposait en permanence d’un ensemble complet de douze chapeaux. Quatre seulement furent emmenés à Sainte-Hélène dont celui présenté ici.

À la mort de l’Empereur, un de ces chapeaux fut placé dans son cercueil.