Empire

Tableau Napoléon et ses Grognards

Référence : SPSGROGNARD

Tableau étain 53 cm x 45 cm

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Grognard est le nom donné aux soldats de la Vieille Garde de Napoléon Bonaparte. Ils étaient les plus expérimentés de la Grande Armée, mais aussi les plus fidèles à l'empereur, qui les avait surnommés ainsi alors qu'ils se plaignaient de leurs conditions de vie. Certains d'entre eux suivirent Napoléon pendant son exil à l'île d'Elbe.

"Ils sentaient le feu et la poudre" écrivait Chateaubriand…ces vieux briscards avaient un culte passionné pour Napoléon qui disait « je passe pour un homme terrible dans les salons, mais nullement parmi les soldats ».
En effet l’Empereur avait pour ses soldats une sorte de tendresse paternelle. Il vivait au milieu de sa troupe, mangeait souvent avec ses hommes ; on le vit à la veille d’Austerlitz répartir une douzaine de gros cochons « capturés » par des grenadiers à cheval ; six pour eux et six pour lui et ses généraux ; Coignet raconte que tout le monde rit de bon cœur de ce partage de Salomon. Et ses soldats lui rendaient bien cette affection, allant parfois jusqu’à l’idolâtrie. Napoléon à Sainte-Hélène confiera à Las Cases « ils avaient l’instinct de la vérité et de la sympathie, ils me savaient leur protecteur, au besoin leur vengeur ! »
Bien sûr toutes les marches forcées, les bivouacs en plein air, les manœuvres parfois incompréhensibles, le ravitaillement problématique, voire inexistant, faisaient que ces braves à trois poils se mettent à ronchonner, ce qui leur valut le surnom fameux de « grognards ».  Mais ces hommes marchaient toujours derrière leurs aigles sacrées, prêts à « manger la terre », agitant la peau de leur front pour faire descendre leur bonnet d’ourson sur leurs yeux ; leur regard terrible et le mépris de la rage, à travers leurs moustaches, laissaient voir leurs dents comme des tigres, et provoquaient chez l’ennemi une frayeur indicible ; et quand ils maniaient dans un mouvement de fureur, leurs baïonnettes pointées, et le sabre-briquet prêt à jaillir de son fourreau, ils faisaient trembler l’adversaire et l’apeurer jusqu’à la débandade.

Les Etains du Prince se sont inspirés d'une célèbre peinture de Auguste Raffet (1836) pour réaliser ce tableau.