Empire

Charge d'EYLAU

Référence : EYLAU

La bataille d'Eylau a eu lieu le 8 février 1807 entre l’Empire russe et l’Empire français. Napoléon Ier reste maître du terrain mais au prix de très lourdes pertes, et n’a pas la victoire décisive qu’il attendait.

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  • charge Eylau etain
Napoléon se présente devant l'ennemi le 7 février 1807.

La ville est reconquise rue par rue, maison par maison. Les fantassins russes se sacrifient pour permettre à leurs artilleurs de se replier.
Le lendemain, seul le cimetière d'Eylau est encore sous la main russo-prussienne. L'Empereur envoie la division du maréchal Augereau, qui encercle le périmètre. Soudain, une tempête de neige éclate, et les pauvres français, aveuglés par les bourrasques, se font décimer par la mitraille russe. L'étau se referme, et les soldats d'Augereau sont obligés de battre en retraite. A quelques kilomètres de là, le reste de l'armée assiste à la mort de leur frères d'armes, impuissants et tristes.

Le brouillard se lève enfin, et Napoléon joue ses dernières cartes. Il crie à Murat : "Nous laisseras-tu dévorer par ces gens-là ?".
Le fier cavalier ne lui répondit pas, et après concertation avec le général Savary qui a remplacé Lannes blessé, réunit tous les cavaliers disponibles. Pas moins de quatre-vingts escadrons font trembler le sol, plus de 8 000 cavaliers ébranlent la ville ! C'est d'ailleurs la plus puissante charge de cavalerie de l'Histoire.
Les ennemis sont écrasés, et battent en retraite. Mais la situation n'est pas finie pour autant : Bennigsen fait donner la Garde Russe et attaque celle de Napoléon. Les cavaliers impériaux, déjà épuisés par la charge folle qu'ils viennent d'effectuer, n'entendent pas les appels incessants de l'infanterie française.
Soudain, on attend au Nord le canon tonner. C'est le maréchal Ney, qui a parcouru avec ses hommes 79 kilomètres la veille, qui est à présent sur le champs de bataille. Bennigsen donne l'ordre de la retraite.
Il s'enfuit à l'aube du 9 février 1807, laissant derrière 20 000 morts et disparus.
Napoléon, malgré tout vainqueur, a perdu 12 000 hommes, dont huit généraux.
Augereau est blessé durement, et sans l'intervention spéciale du chirurgien Larrey, il serait probablement décédé, suite à ses blessures.