Empire

Général Rampon

Référence : GLRAMPON

Général Antoine-Guillaume Rampon est un général de division, (né le 16 mars 1759 à Saint-Fortunat-sur-Eyrieux, Ardèche, mort le 2 mars 1842 à Paris).

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  • General Rampon etain

Antoine-Guillaume RAMPON

Né à Saint-Fortunat, Ardèche le 16 mars 1759.

 

Le touriste qui visite le département de l’Ardèche et qui découvre la charmante petite ville de Saint-Fortunat, peut se demander en contemplant la statue du général Rampon, qui pouvait bien être ce brave dont les manuels d’histoire n’ont guère fait mention. Et pourtant, cet officier faisait partie de la grande cohorte glorieuse des chefs d’unité qui ont assuré toutes les victoires de l’Empire.

Simple soldat engagé au régiment de Médoc en 1775, il sert ensuite avec le grade de sous-lieutenant à l’armée des Pyrénées-Orientales où il obtient la fonction d’adjudant général chef de brigade. 1795, c’est la paix, très provisoire, mais qui lui permet de rentrer en France pour se remettre d’une blessure reçue pendant l’échauffourée de Collioure.

Mais c’est pendant les guerres d’Italie et d’Egypte que se situent les plus belles actions de sa carrière militaire. En 1796, il se distingue particulièrement dans la défense de la redoute de Montelegino à la tête de la 32ème demi-brigade, repoussant avec succès les assauts de plus de 10 000 autrichiens. Sa belle conduite est récompensée le 11 avril par le général Bonaparte qui le fait général de brigade sur les lieux-mêmes des combats.

On retrouve notre héros à l’armée d’Orient, dans l’expédition de Syrie, pénétrant l’undes premiers dans Suez et participant activement aux sièges de Gaza et de Saint-Jean-d’Acre, commandant la 2ème brigade composée de la 18ème et de la 32ème demi-brigades.

Devenu Premier Consul, Bonaparte accorde sa troisième étoile de divisionnaire à Rampon et le nomme commandant des gardes nationales des départements du Nord, après qu’il eût été fait membre du sénat en 1802.

Les honneurs se succèdent : en 1806, il obtient la sénatorerie de Rouen, puis le commandement des troupes stationnées à Anvers sur les deux rives de l’Escaut en 1809 et enfin, en 1813 il reçoit la charge de la division des Gardes Nationales de l’arrondissement d’Anvers.

Aux Cent-Jours, il est commissaire extraordinaire de Napoléon dans la 4ème division militaire et promu Pair de France (il avait été élevé à la dignité de Comte par l’Empereur en 1808).

Sa dernière action militaire, après Waterloo, est la défense du Sud-est de Paris entre Bicêtre et la Seine.

Il meurt le 2 mars 1842 à Paris.

Le général Desaix, qui l’avait bien connu lors de la campagne d’Italie avait écrit dans son journal de voyage : “Le général de brigade Rampon avait une figure carrée, une voix douce, la peau très noire, ce n’était pas un voleur comme tant d’autres”.

Les Etains du Prince l’ont présenté dans la tenue réglementaire des généraux de brigade en 1796.

 

 

 

 

 

 

Le touriste qui visite le département de l’Ardèche et qui découvre la charmante petite ville de Saint-Fortunat, peut se demander en contemplant la statue du général Rampon, qui pouvait bien être ce brave dont les manuels d’histoire n’ont guère fait mention. Et pourtant, cet officier faisait partie de la grande cohorte glorieuse des chefs d’unité qui ont assuré toutes

les victoires de l’Empire.

Simple soldat engagé au régiment de Médoc en 1775, il sert ensuite avec le grade de sous-lieutenant à l’armée des Pyrénées-Orientales où il obtient la fonction d’adjudant général chef de brigade. 1795, c’est la paix, très provisoire, mais qui lui permet de rentrer en France pour se remettre d’une blessure reçue pendant l’échauffourée de Collioure.

Mais c’est pendant les guerres d’Italie et d’Egypte que se situent les plus belles actions de sa carrière militaire. En 1796, il se distingue particulièrement dans la défense de la redoute de Montelegino à la tête de la 32ème demi-brigade, repoussant avec succès les assauts de plus de 10 000 autrichiens. Sa belle conduite est récompensée le 11 avril par le général Bonaparte qui le fait général de brigade sur les lieux-mêmes des combats.

On retrouve notre héros à l’armée d’Orient, dans l’expédition de Syrie, pénétrant l’undes premiers dans Suez et participant activement aux sièges de Gaza et de Saint-Jean-d’Acre, commandant la 2ème brigade composée de la 18ème et de la 32ème demi-brigades.

Devenu Premier Consul, Bonaparte accorde sa troisième étoile de divisionnaire à Rampon et le nomme commandant des gardes nationales des départements du Nord, après qu’il eût été fait membre du sénat en 1802.

Les honneurs se succèdent : en 1806, il obtient la sénatorerie de Rouen, puis le commandement des troupes stationnées à Anvers sur les deux rives de l’Escaut en 1809 et enfin, en 1813 il reçoit la charge de la division des Gardes Nationales de l’arrondissement d’Anvers.

Aux Cent-Jours, il est commissaire extraordinaire de Napoléon dans la 4ème division militaire et promu Pair de France (il avait été élevé à la dignité de Comte par l’Empereur en 1808).

Sa dernière action militaire, après Waterloo, est la défense du Sud-est de Paris entre Bicêtre et la Seine.

Il meurt le 2 mars 1842 à Paris.

Le général Desaix, qui l’avait bien connu lors de la campagne d’Italie avait écrit dans son journal de voyage : “Le général de brigade Rampon avait une figure carrée, une voix douce, la peau très noire, ce n’était pas un voleur comme tant d’autres”.

Les Etains du Prince l’ont présenté dans la tenue réglementaire des généraux de brigade en 1796.