Empire

Général Lepic

Référence : GLLEPIC

Louis Lepic est un général français né à Montpellier le 20 septembre 1765 et mort dans sa propriété d’Andrésy le 7 janvier 1827.

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  • General Lepic etain

Louis LEPIC
Général Comte

représenté dans l'uniforme de Colonel lors de la charge d'Eylau en 1807

C’est à Montpellier que Louis Lepic voir le jour, le 20 septembre 1765, 16ème enfant d’une famille qui en compte 22 ! Il s’engage en 1781 dans l’armée royale au régiment de Lescure-Dragons, et sa belle allure le fait choisir pour être incorporé à la garde constitutionnelle chargée de protéger Louis XVI.
Il est brigadier en 1792, mais les évènement révolutionnaires vont faire de lui un lieutenant-colonel dans le régiment des dragons de la République.
Après un court passage au 21ème chasseurs, il participe au sein de l’armée de l’Ouest à la pacification de la Vendée, avant de rejoindre l’armée d’Italie où il se couvre de gloire de 1796 à 1806, en particulier à la bataille de Pastrengo, où il est blessé à huit reprises. Après la victoire de Marengo, il est nommé Colonel-Général des grenadiers à cheval. Il est alors de tous les combats : à Austerlitz il charge avec toute la cavalerie de la garde aux ordres de Bessières, mais c’est surtout pour sa conduite héroïque à Eylau qu’il passe dans la légende des grands soldats. Pourtant, la veille de la bataille, le 7 février 1807, le chirurgien Larrey raconte qu’il fut terrassé par une terrible crise de goutte ; devant sa détermination à reprendre la tête de ses hommes, Larrey fut contraint de lui appliquer un traitement de cheval qui eut pour effet de le remettre sur pied dès le lendemain. Dans la fureur de l’action Lepic et ses grenadiers, sabrant les canonniers russes, se trouvent soudain enveloppés par l’ennemi ; sommé de se rendre, il répond aux parlementaires en montrant les visages farouches de ses cavaliers : « regardez-moi ces têtes là et dites moi si ces gueules là ont l’air de vouloir se rendre ! ». C’est alors que se place l’instant qui le rendit célèbre et que le peintre Edouard Detaille a si bien illustré : se tournant vers son régiment il hurle : « grenadiers, haut les têtes. Jamidiou ! la mitraille n’est pas de la m… ! ». La charge furieuse qui s’ensuit bouscule les Russes stupéfaits de tant d’audace. Cet exploit lui vaut les étoiles de général de brigade ; l’Empereur l’invite le soir même à dîner ; sous sa serviette, le héros du jour trouve 50 000 Frs qu’il va immédiatement distribuer à ses hommes ! Napoléon, en voyant le régiment submergé avait dit « Lepic est avec eux, ils rentreront ! ». Devenu officier général, il exige cependant de conserver le commandement de ses grenadiers et avec eux, il se bat à Wagram en Espagne et en Russie où il démolit les cosaques de Platov. En février 1813, il est nommé général de division et termine sa carrière à la tête de du 2ème régiment de Gardes d’Honneur avec lesquels il fait encore les campagnes de Saxe et de France, en 1814. Il meurt paisiblement, entouré de sa famille, à Andresy, le 7 janvier 1827.